Accord-cadre entre le CNES et l’Ifremer - L’espace au service de la connaissance du milieu marin
Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et François Jacq, Président-Directeur général de l’Ifremer, ont signé jeudi 8 décembre au Siège du CNES à Paris, un accord-cadre de coopération sur le thème de l’espace au service de la connaissance du milieu marin. L’ambition de cette coopération est de mettre en synergie les missions et les compétences des deux établissements, chacun dans leurs domaines d'excellence respectifs.
Les deux établissements ont ainsi formalisé leur volonté de développer un partenariat sur le long terme dans le domaine de l’océanographie spatiale et de ses applications. L’Ifremer apportera son expertise scientifique à plusieurs projets du CNES, comme le Centre Aval de Traitement des Données de la mission SMOS (Soil Moisture and Ocean Salinity), qui étudie l’humidité des sols et la salinité des océans, le traitement et l’interprétation des données de CFOSAT, un satellite franco-chinois d’océanographie qui doit être lancé en 2018 pour étudier les vents, les vagues et plus généralement les échanges entre l'océan et l'atmosphère et enfin SWOT (Surface Water Ocean Topography), une mission NASA-CNES d’océanographie et d’hydrologie.
La collaboration s’étend également à des projets plus transversaux tels que ODATIS, le Pôle national de données et de services pour l’Océan. Les compétences scientifiques de l’Ifremer seront aussi mises à profit par le CNES pour les études d’avant-projet de ses futures missions d’océanographie ou d’observation optique à haute résolution. Enfin, le CNES et l’Ifremer se coordonneront pour le financement de thèses et post-doctorants sur des sujets d’intérêt commun.
À l'issue de cette signature, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a déclaré que le CNES, particulièrement investi dans ses missions liées à la surveillance du climat et à l’observation de la Terre, poursuit sa politique de partenariat ambitieuse, en nouant des coopérations avec les organismes de recherche, l’industrie et plus largement les utilisateurs des satellites. Il s’est réjoui de signer cet accord-cadre avec l’Ifremer, notamment sur des projets de nouvelle génération en océanographie.
François Jacq, Président-Directeur général de l’Ifremer, a quant à lui mentionné que le domaine de la recherche et de la technologie spatiale avait une grande avance sur son équivalent océanique, et que l’apport des différentes missions satellitaires depuis 30 ans avait considérablement amélioré la connaissance des océans et la compréhension de leur fonctionnement.