Sommet Franco-Italien - Signature de l’accord de coopération dans le domaine du développement et de l'utilisation des infrastructures de recherche marine

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Prof. Stefano Gresta, Président de l'INGV - Stefania Giannini, ministre de l'Éducation et de la Recherche italienne - Geneviève Fioraso, secrétaire d'État chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche - Patrick Vincent, Directeur Général Délégué de l'Ifremer.

Dans le cadre de l’accord bi-latéral signé lors du sommet Franco-Italien organisé en France (Février 2015), l'INGV et l'Ifremer ont décidé de renforcer leurs coopérations pour le développement et l'exploitation de stations d'observatoires sous-marins autonomes afin notamment de mieux comprendre le couplage fluides et sismicité sous-marines.

La collaboration entre les parties pourra prendre la forme de projets et programmes de recherche communs, de rencontres scientifiques, d'échange de personnels et d'informations. Elle pourra également se traduire par l'utilisation conjointe d'équipements océanographiques, tels que les navires et les bouées.

Les activités collaboratives pourront donner lieu à des accords spécifiques définissant notamment les conditions financières, les règles sur les publications, la propriété et l'exploitation des résultats. Les résultats issus de ces activités collaboratives appartiennent aux parties au prorata de leurs contributions financières et intellectuelles respectives.

La durée de cet accord est de 3 ans à compter de la date de sa signature.

Contexte
L'Institut national de géophysique et vulcanologie (INGV) et l’Institut Français de Recherche pour l’Exploration de la Mer (Ifremer) collaborent depuis 20 ans au développement des observatoires fond de mer pluridisciplinaires, essentiellement dans le cadre communautaire, avec un axe fort en direction de la Méditerranée.

Au travers des grands projets européens des programmes-cadre successifs de la Commission européenne, les deux instituts ont également fortement contribué à l'évolution de l'instrumentation, en particulier des capteurs en privilégiant les mesures in situ.

Depuis 2006, les deux instituts sont engagés, pour leurs pays respectifs, dans la grande infrastructure de recherche européenne EMSO, d'observatoires des fonds marins dans le domaine des sciences environnementales. Leurs centres de données sont aujourd’hui utilisés par l’ensemble des membres d’EMSO pour accéder aux données du réseau.

Pour les années à venir, l’INGV et l’Ifremer souhaitent promouvoir la normalisation et l'interopérabilité de l'infrastructure de collecte des données sous-marines EMSO. En outre, des efforts d'intégration sont actuellement entrepris pour harmoniser la gestion et la mise à disposition de données.